Par Galerie Tarantino
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Art égyptien – Fragment de relief de la tombe du vizir Bakenrenef
Egypte, Saqqara, XXVIe Dynastie, Règne de Psamétique Ier, 664-610 av. J.-C.
Calcaire beige et traces de pigments
Hauteur conservée : 12.5 x 17.5 x 2.5 cm
Provenance : Ancienne collection privée française, Galerie Uraeus, Frida Tchakos, Paris 1973.
Traduit par J.J. Clère du 25 novembre 1973 ; Certificat Artloss Register n. S00107410 du 9 novembre 2015 joint
Bibliographie : Richard Lepsius, Denkmäler aus Aegypten und Aethiopien, Berlin 1849-59
„Saqqara IV, Tomba di Bakenrenef (L. 24), Attivitá del Cantiere Scuola 1985-1987”, E. Bresciani, Università degli Studi di Pisa
Ce fragment présente, sculptés en creux sous une frise hachurée, deux caractères hiéroglyphiques : BA-K (pour Bakenrenf). Des traces de polychromie subsistent encore.
La tombe de Bakenrenef (LS 24) est creusée dans le rocher à Saqqara, à l’est de la pyramide à degrés. Elle a été découverte en 1820 par ...
... l’ingénieur français Louis Alexis Jumel. Elle fut plusieurs fois mentionnée par des voyageurs qui la visitèrent durant la première moitié du XIXe siècle. Et fut largement vidée en 1827. Certains la visitèrenet encore entre 1829 et 1858 avant qu’elle ne retombe dans l’oubli. Richard Lepsius, en Egypte entre 1842 et 1845 en dessina quelques parois publiées ensuite dans Denkmäler aus Aegypten und Aethiopien. De nombreux musées en possèdent des fragments (Berlin, Chicago, New-York, Munich, Le Caire a). Cf. Porter &Moss, Topographical Bibliography : III/2, pp. 588 sq, Oxford 1979.
Bakenrenef fut vizir, le plus haut fonctionnaire civil avec des compétences juridiques et administratives étendues, sous le règne du roi Psammétique Ier. Il portait également des titres de prêtrise en rapport avec des divinités memphites. Un buste de statue le représentant est conservé au musée de Bruxelles (Inv. E. 7049). Il a été complété en 1984 par Bernard von Bothmer de la partie inférieure alors conservée par le musée de Brooklyn, puis acquise par le musée d’art royal et d’histoire.
Rares sont aujourd’hui les objets égyptiens possédant une provenance attestée au XIXe siècle.
