Par Galerie Saint Martin
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Huile sur carton Scène de rue avec personnages,
au dos etiquettes( regardez moi ça)
par François Louis LANFANT dit LANFANT de Metz
LANFANT François Louis ou Lenfant, dit Lanfant de Metz
Né le 23 août 1814 à Sierk, près de Metz (Moselle). Mort le 15 mai 1892 au Havre (Seine-Maritime).
XIXe siècle. Français.
Peintre de sujets religieux, compositions animées, scènes de genre, peintre à la gouache, dessinateur.
Il fut élève d’Ary Scheffer. Il partit en Afrique et prit part à la campagne d’Algérie du général Bugeaud et du Duc d’Aumale. Libéré en 1842, il fut engagé comme dessinateur par le naturaliste suisse Agassiz. Il effectua un voyage de Naples à Mulhouse.
Ayant créé un atelier, boulevard des italiens à Paris, il eut pour élève Mademoiselle Ségalas, fille du chirurgien de Napoléon III. Il résida en Angleterre puis à Barbizon. En 1868, il se rendit à Rennes, où il rencontra Gustave Courbet ; ils allèrent tous les deux ...
... à Trouville. Lanfant de Metz prit le bateau pour le Havre, il y retrouva une ancienne compagne comédienne, et décida alors de s’établir définitivement dans cette ville, vendant ses œuvres aux riches commerçants.
Il exposa au Salon de Paris entre 1843 et 1866, présentant entre autres : 1843 Romulus attaque et bat les Sabins, 1845 Les jardins publics sous Louis XV, 1846 Une bouquetière sous la Régence, 1847 Le nouveau seigneur et le vieux vagabond, et La fiancée du village, qui lui vaut une médaille d’or. Une rétrospective de son œuvre eut lieu au musée du Havre en 1926.
Il fut essentiellement le peintre de sujets de genre observés dans le monde des enfants, petits gamins espiègles à la maison, dans les écoles maternelles, les rues, parfois accompagnés d’animaux ; petites scènes dont le style rappelle celui de Louis Léopold Boilly.
On lui doit un sujet religieux, une Sainte Barbe, peinte à Rennes en 1868. Lanfant de Metz traitait aussi les tableaux familiers du paysage parisien, avec l’animation de ses petits métiers.
Le succès de ses sujets dont les amateurs ornaient les murs de leurs demeures incita souvent l’artiste a les exécuter par paire, plus aptes à compléter le décor d’une pièce. L’œuvre des dernières années de l’artiste fut vulgarisée par la lithographie en couleur.
Bibliographie : Gérald Schutt, in : Les petits maîtres de la peinture 1820-1920, valeur de demain, Les éditions de l’Amateur, t. III, Paris, 1976.
MUSEES : REIMS (Mus. des Beaux-Arts) : Tête de jeune fille.
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