Par Galerie Lamy Chabolle
DEMANDE D'INFORMATIONS
Mobilier et objet d'art des XVIIIe, XIXe et XXe siècle
Cratère d’Hildesheim.
Cuivre galvanique argenté.
Signé sous la base de la fabrique allemande « württembergische metallwarenfabrik ».
Vers 1880.
Le 17 octobre 1868, un trésor romain composé de 70 pièces d’argenterie datant du Ier siècle avant Jésus-Christ a été découvert à Hildesheim, une petite ville de la Basse-Saxe. Cette découverte absolument exceptionnelle, par sa richesse et son état de conservation, est aujourd’hui conservée au musée de Pergam à Berlin.
Autour de 1870, la reproduction des pièces du trésor est rendue possible par quelques entreprises grâce à la technique alors révolutionnaire de la galvanoplastie. Elle permet de tirer des copies extrêmement précises et d’y déposer une fine couche d’argenture grâce à un procédé électrochimique. WMF fait partie de ses rares entreprises à avoir eu accès au Trésor pour en faire des reproductions.
Pièce la plus rare et la plus importante du Trésor, le cratère ...
... d’Hildesheim présente un décor extrêmement fin de motifs végétaux dans lesquels s’entremêlent des putti qui sont parfois armés de tridents qu’ils pointent vers des crustacés. Symétriques sur les deux faces, des griffons affrontés déploient leurs ailes sur le bas du cratère.
La taille de notre cratère, une réduction par rapport à l’original, est tout à fait inhabituelle. Elle est également le fruit des nouvelles découvertes, exploitées notamment lors des Expositions Universelles du dernier quart du XIXe siècle, qui permettent de reproduire des œuvres d’art à l’identique et en plus petites dimensions.