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Art Egyptien – Objets publies dans la description de l’Egypte
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Réf : 117388
20 000 €
Époque :
Avant JC au Xe siècle
Provenance :
Egypte
Materiaux :
Silex, bois, terre cuite, bronze
Dimensions :
L. 12 cm
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Galerie Tarantino
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Archéologie, tableaux et dessins anciens


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Art Egyptien – Objets publies dans la description de l’Egypte

ART EGYPTIEN – OBJETS FIGURANT DANS LA DESCRIPTION
DE L’EGYPTE
Du paléolithique à l’époque romaine

Un silex, une statuette d’Anubis, une oreille votive, une Isis alaitant Horus, un Osiris, une lampe à huile et un portrait d'Alexandre

Silex, Bois, pigments, bronze et terre cuite beige

Dimensions : Silex : L. 9 cm
Statuette d’Anubis: L. conservée: 12 cm ; H. 8 cm
Oreille votive : H. 10 cm
Isis allaitant Horus : H. 10 cm
Osiris : H. 7 cm
Lampe à huile : L. 10.5 cm
Portrait attribué à Alexandre le Grand : H. 7.3 cm

Provenance : Ancienne collection française du début du XIXe s. L’ingénieur Jean-Baptiste Prosper Jollois (1776-1842), ou son collaborateur, René-Edouard de Villiers (1780-1855)
Quatre sont publiés dans la Description de l’Egypte, Ière édition, Paris 1809, pp. 355-356 et 2nde édition, Paris 1821, pp. 106- 107, Pls.71, 76,

Ces sept objets égyptiens proviennent d’une famille descendant probablement de l’un des ...

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... ingénieurs ayant participé aux fouilles menées lors de la campagne d’Egypte de 1798. Certains se retrouvent publiés dans le célèbre ouvrage ayant fait l’objet de deux éditions : la première, « impériale » en 1809, la seconde de 1820 à 1830 réalisée par C. L. F. Panckoucke.
La Description de l'Égypte est la première encyclopédie consacrée exclusivement à l'Égypte : elle se compose de textes de descriptions et de mémoires, illustrés par des volumes de planches. Les articles et les illustrations présentent l'Antiquité et l'Histoire moderne de l'Égypte sous différents aspects : architecture, agriculture, langage, musique, costume, sociologie, médecine, histoire naturelle, et une cartographie détaillée. Au moment de sa publication, c'est la plus grande œuvre imprimée et son influence est énorme, établissant l'égyptologie comme une discipline intellectuelle et inspirant la passion pour l'art de l'Égypte antique dans le monde occidental.
Lors de l'expédition d'Égypte, du 19 mai 1798 au 31 août 1801, Napoléon Bonaparte emmène avec lui une commission de savants. Bonaparte souhaite s'inscrire dans la lignée des voyages de Louis-Antoine de Bougainville, de James Cook ou de Jean-François de La Pérouse.
Pendant les quatre années que durera la campagne, cette troupe hétéroclite est composée de plus de cent-soixante savants de formations et de spécialités diverses : antiquaires, architectes, astronomes, chimistes, mathématiciens, médecins ou pharmaciens, mécaniciens, musiciens, naturalistes et minéralogistes, dessinateurs, graveurs et imprimeurs, ou encore sculpteurs.
Dès le premier jour, ils entreprennent l'étude minutieuse et exhaustive d’un pays qu'ils croient déjà connaître, par l'entremise des récits des voyageurs qui les ont précédés. Les années passées en Égypte permettent la récolte d’une formidable moisson faite d'herbiers, de papyrus, d'animaux naturalisés, de minéraux, de notes, de plans, de dessins et de croquis.
La campagne militaire se solde par un échec catastrophique, mais la campagne scientifique est couronnée de succès et ouvre la voie vers l'étude sérieuse de l'égyptologie. Le ton est donné par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire qui écrivait du Caire à Frédéric Cuvier en 1799 : « Nous avons recueilli les matériaux du plus bel ouvrage qu'une nation ait pu faire entreprendre […] Oui, mon ami, il arrivera que l'ouvrage de la Commission des arts excusera, aux yeux de la postérité, la légèreté avec laquelle notre nation s'est, pour ainsi dire, précipitée en Orient ». Illustrée par la gravure dans le bas de la planche 76 , la statuette en bois représentant le dieu Anubis sous les traits d’un chacal fait l’objet de la description suivante : « Une antique en bois, d’une autre nature, et qu’on a également trouvée dans les catacombes, mérite d’être distinguée : c’est une figure d’animal accroupi et peinte toute en noir. Les extrémités de la tête et des pieds manquent : mais tout annonce un chacal, soit la forme des oreilles, soit celle du corps ; ajoutons la couleur elle-même, car le noir paroît consacré à cet animal. Quand on voit dans les peintures un prêtre avec une tête de chacal, cette tête est ordinairement noire. Observons, en outre, que les embaumeurs sont distingués par un masque noir, en forme de tête de chacal. Cette circonstance et d’autres encore font voir que le chacal jouoit un grand rôle, comme symbole, dans les cérémonies funéraires, et il n’est pas surprenant que l’image elle-même de l’animal entier se trouve dans les tombeaux. »

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