Par Finch and Co
Très beau relief sculpté de la Crucifixion
Albâtre
Nottingham, Midlands, Angleterre
Vers 1450 - 1470
Dimensions : 49,5 cm de haut, 26,5 cm de large, 5 cm de profondeur - 19½ ins de haut, 10½ ins de large, 2 ins de profondeur
Panneau de bois : 64cm de haut, 26.5cm de large, 5.5cm de profondeur - 22 ins de haut, 10½ ins de large, 2¼ ins de profondeur
Provenance :
Ex Collection privée
Ex Galerie Sam Fogg
Ex collection privée
Au Moyen Âge, les images les plus courantes dans les contextes de dévotion chrétienne étaient celles qui étaient centrées sur la Passion du Christ. Ce récit est décrit dans les quatre récits évangéliques, mais ses différents détails ont été considérablement embellis au cours du Moyen Âge avec l'arrivée de biographies hagiographiques, de pièces à mystères, de traités et de récits apocryphes. La scène de la crucifixion du Christ occupe une place centrale dans le récit de la Passion. Aux alentours de 1400, les ...
... sculpteurs d'albâtre anglais ont traité le sujet avec pureté et retenue, produisant des images réduites aux détails les plus essentiels. Cependant, au fil des décennies, leurs successeurs ont de plus en plus étoffé et superposé leurs visions de la scène avec des personnages qui se bousculent pour occuper l'espace et s'engagent dans une cacophonie d'actions et de gestes.
Sur ce grand relief, qui était à l'origine l'image centrale d'un grand retable de la Passion, la figure du Christ crucifié est rejointe par pas moins de quinze autres personnages, qui occupent tous un espace fluide, organisé et disposé de manière à encadrer son corps à gauche et à droite, tandis que des groupes comprenant les légionnaires romains, les différentes Maries et saint Jean, se reflètent les uns les autres au pied de la croix. Des anges volent de tous côtés pour recueillir le sang du Christ qui s'écoule de ses plaies.
Parmi la centaine de reliefs anglais en albâtre représentant la Crucifixion qui auraient survécu à l'époque médiévale, le nôtre est apparemment unique pour son traitement de la figure de la Vierge, qui se pâme dans le coin inférieur gauche de la scène, la tête violemment rejetée en arrière sur ses épaules et les bras décrivant de durs angles droits dans l'air. Aucun autre tableau ne la montre s'effondrant de cette manière, ce qui suggère que notre sculpteur s'est attaché à transmettre son chagrin à la suite de la mort de son fils.
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