Les traditions de Georges Jacob furent continuées par ses fils Georges et François-Honoré unis sous la raison sociale de « Jacob Frères », puis à la mort de l'aîné des frères Jacob le 30 vendémiaire an XII (23 octobre 1803), François-Honoré forma une nouvelle association avec son père, sous le nom de « Jacob Desmalter et Cie » Quand il fut nommé ébéniste de l'Empereur, sa fabrique avait pris un développement prodigieux. On y comptait non moins de quinze ateliers, dont sept de menuiserie, d'ébénisterie et de tournage, trois pour la sculpture, la peinture et la dorure sur bois, trois autres pour le travail des bronzes, un pour la tapisserie et le dernier pour la serrurerie mécanique. Le père était toujours là actif et avisé, veillant à tout. On fabriqua beaucoup, on fabriqua « riche », mais qu'étaient devenues les lignes exquises de « Jacob » du XVIIIe siècle. Il n'en demeure pas moins que c'est à cette époque que Jacob travaillant avec le peintre David, créa le style Empire, imité de l'antique et qui cherchait dans l'art de la Rome impériale ses lignes somptueuess, majestueuses et dures.
BIBLIOGRAPHIE
- L'Art et la Manière des Maîtres ébénistes Français au XVIIIe siècle - Jean Nicolay
- Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934