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Louis-Ernest BARRIAS (1841-1905) - Sculpteur français du XIXe siècle

Louis-Ernest Barrias dans son atelier.
Portrait de Louis-Ernest Barrias par Jean-Baptiste Daniel-Dupuis (1849 - 1899)

Louis-Ernest BARRIAS est né à Paris en 1841 dans un milieu modeste, fils d’un peintre sur porcelaine et frère cadet du peintre Felix-Joseph Barrias (peintre d’Histoire et sujets religieux - Grand prix de Rome pour la peinture (1844-1850)), il débute ses études artistiques en étudiant la peinture avec Léon Cogniet avant de rapidement s'orienter vers la sculpture. C’est dans l’atelier de Jules Cavelier qu’il apprend à connaître, aimer les matières et acquière les pratiques du métier, la taille de la pierre et du marbre, la ciselure et la gravure du bronze.

Louis-Ernest Barrias dans son atelier.
Louis-Ernest Barrias dans son atelier.

Lorsqu’en 1858 il entre à l'École des beaux-arts de Paris sous la direction du  sculpteur François Jouffroy, il a déjà acquis une habileté et une expérience supérieure à beaucoup de ses camarades.

En 1861 il obtient le Deuxième Grand prix de Rome, avec son bas-relief  "Chryséia rendue à son père par Ulysse" et la même année, il expose au Salon deux bustes. Barrias commence alors à se forger une réputation comme portraitiste.

Le jeune homme complète ses études décoratives chez Mathurin Moreau, il réalise quelques travaux à l'Opéra de paris ainsi que les statues de Virgile et du Printemps (1865) dans l'hôtel de Païva.

En 1865 il reçoit le Grand prix de Rome pour son bas-Relief « Fondation de Marseille — Glypfis, fils d'un chef gaulois, choisit pour époux Photis ambassadeur phocéen. »

Louis-Ernest Barrias dans son atelier.

Barrias part alors pour l’Italie,  voyage et parfait son instruction, tout en faisant ses envois réglementaires, une Ronde de Faunes et Bacchantes et un buste de Jeune Romain.

Alors qu’il vient d'envoyer au Salon sa deuxième série, la Fileuse de Mégare (1869), et qu’il achève le Serment de Spartacus, la guerre franco-prussienne éclate en juillet 1870. Il rentre en France et s'engage dans les mobiles de la Marne.

Louis-Ernest Barrias - La Fileuse de Mégare - La Fileuse de Bou Saâda
Fileuse de Mégare, marbre, 2e envoi de Rome (1869.
Jeune fille de Bou-Saada (1890), bronze cire perdue, tombeau du peintre Guillauniet

La guerre finie, il se remet au travail et reçoit la première médaille au Salon de 1872. Premier rouvert après la guerre, y sont présentés présentés côte à côte - La Jeanne d’Arc, par Chapu -  Le Corneille, par Falguière -  Le David vainqueur, par Mercié  et Le Serment de Spartacus, par Barrias.

Louis-Ernest Barrias le Serment de Spartacus.
Le Serment de Spartacus (1872) - Jardin des Tuileries, Paris

En 1878, Il reçoit une médaille d'honneur pour  - Les Premières Funérailles - groupe en marbre, représentant  Adam et Eve portant le corps d'Abel.

Les Premières Funérailles (1883), groupe en marbre, Petit Palais - Paris.
Les Premières Funérailles (1883)

En 1884 Barrias remplace Auguste Dumont à l'Institut de France, puis prend la succession de son maître Cavelier comme professeur à l'École des Beaux-Arts, jusqu’à sa mort en 1905.

Tout le long de sa carrière Barrias a reçu de nombreuses commandes publiques (Hôtel de Ville de Poitiers, Opéra de Paris, Palais du Louvre, Hôtel de Ville de Paris, la Sorbonne, Le Muséum d'histoire naturelle de Paris… ) et privées. La majeure partie de son œuvre est visible dans les lieux publics à Paris, au musée d'Orsay au cimetière du Père-Lachaise et de Montmartre.

Monument à Bernard Palissy - Le Serment de Spartacus
Monument à Bernard Palissy, Sèvres, musée national de la Céramique.

Monument à Bernard Palissy - Le Serment de Spartacus
La Nature se dévoilant à la Science (1899), marbre polychrome, Paris, musée d'Orsay.
La Nature se dévoilant à la Science, École de Médecine - Université Paris V René Descartes, Paris

Monument à Bernard Palissy - Le Serment de Spartacus
Les Chasseurs d'alligators ou Les Nubiens (1894), modèle en plâtre, Paris, musée d'Orsay.
Les Nubiens (1894), bas-relief en bronze, Muséum d'histoire naturelle, Paris.

STATUAIRE

Virgile, statue en marbre (1865)
- Hôtel Païva, Paris.

Fileuse de Mégare, marbre, 2e envoi de Rome (1869). L'original est au Musée d'Orsay, une seule reproduction en bronze grandeur de l'original.

Le Serment de Spartacus, groupe en marbre, dernier envoi de Rome (1872). L'original est au Jardin des Tuileries; reproductions en marbre, grandeur originale collection privée et à la Glyptothèque Jacobsen à Ny-Carlsberg, Copenhague. Le modèle en plâtre est à Rome, à l'Académie de France, Villa Médicis, l'épreuve moulée en plâtre sur le marbre appartient au Musée de Marseille.

Tombeau de Madame A. D., à Lima (1874), se compose de la statue couchée, portrait de Mme A. D., marbre, et de quatre statues de bronze assises : la Religion, tenant une croix; la Charité, avec deux enfants ; Sainte Sophie, sa patronne, et un Ange tenant une couronne.

La Serrurerie et la Maçonnerie (1874), figures décoratives, dessus de porte, avant foyer de l'Opéra de Paris.

Ange portant un enfant nouveau-né, groupe marbre (1875), à Rio de Janeiro.

Bossuet, statue marbre (1873), façade de l'Église de la Sorbonne (Paris).

La Science, L'Agriculture, deux statues assises, en pierre (1875), à l'Hôtel de Ville de Poitiers.

Deux Cariatides en pierre, à l'Hôtel de Ville de Poitiers (1875); reproductions en pierre, Villa Olivier, à Biarritz.

Enfants portant une vasque (1877), marbre dans le Jardin de la Villa Olivier, à Biarritz. Reproduction en grès de Rigot.

Les Premières Funérailles, Adam et Eve portant le corps d'Abel, groupe marbre, médaille d'honneur au Salon de 1878. Marbre original au Petit Palais, Musée de la Ville de Paris. Une reproduction en marbre grandeur d'exécution à la Glyptothèque Jacobsen, Ny-Carlsberg, Copenhague. Modèle en plâtre, grandeur d'exécution, à l'Hôtel de Ville de Paris; moulage en plâtre sur le marbre, aux Musées d'Angers et de Dresde. Une grande réduction en marbre ayant décoré l'atelier de Munkacsy. Deux réductions en marbre de la main de l'auteur, Maison Thiébaut frères, éditeurs du groupe.

Bernard Palissy, bronze (1880), appartient à la Ville de Paris; le modèle en plâtre au Petit Palais ; l'original en bronze au square Saint-Germain-des-Prés; épreuves en bronze, grandeur de l'original, à la Manufacture Nationale de Sèvres, au square Bernard Palissy, à Boulogne-sur-Seine, et à Villeveuve d'Agen. Edité par la Maison Barbedienne.

La Défense de Paris, groupe bronze, obtenu au Concours en 1880. Bond-Point de Courbevoie.

La Défense de Saint-Quentin, groupe bronze, place du 8 Octobre, à Saint-Ouentin ; se compose de trois ligures ronde-bosse, deux bas-reliefs, et médaillon d'Anatole de la Forge.

Mozart enfant, statue bronze (1883), bronze cire perdue au Musée du Luxembourg, Seule reproduction en marbre à la Glyptothèque Jacobsen, Ny-Carlsberg, Copenhague. Édité par la Maison Barbedienne, et par la Manufacture Nationale de Sèvres.

La Musique, le Chant (1884), deux statues décoratives en marbre, dans l'escalier des Fêtes, Hôtel-de-Ville de Paris. Une reproduction de chacune de ces statues, grandeur d'exécution, à la Glyptothèque Jacobsen, Try-Calsberg, Copenhague. L'auteur a exécuté une réduction de la Musique et une autre du Chant, même grandeur. Editées par la Maison Thiébault.

Fleurs d'Hiver, marbre, appartient à collection privée, diverses reproductions et réductions en marbre, toutes de la main de l'auteur. Editée par la Maison Barbedienne.

Le Travail, la Fortune, deux statues décoratives en pierre, cheminée du Salon du Préfet à l'Hôtel de Ville de Paris.

Biaise Pascal, statue en pierre (1887), grand amphithéâtre de la Sorbonne.

L'Électricité, groupe décoratif pour la Galerie des Machines (1889). Le groupe qui a été exécuté en stuc, n'existe plus ; il ne reste que le modèle réduit en plâtre, conservé à la Glyptothèque Jacobsen.

Deux groupes décoratifs en bronze, pour le pavillon de la République Argentine, à l'Exposition Universelle de 1889, à Paris, pavillon transporté à Buenos-Aires.

La Chasse, statue marbre (1889), salle-à-manger du Préfet, à l'Hôtel de Ville de Paris. Editée, par la Maison Barbcdienne.

Jeune fille de Bou-Saada (1890), statue originale, bronze, cire perdue, sur le tombeau du peintre Guillauniet, au cimetière de Montmartre, le modèle en plâtre appartient au Musée de Dijon. Editée par la Maison Susse.

La Nature se dévoilant devant la Science (1893), statue marbre, à la Faculté de Médecine de Bordeaux. Une seule reproduction en marbre demi-grandeur. Editée par la Maison Susse.

Jeanne d'Arc prisonnière, statue marbre (1891), au monument de Bon-Secours, à Rouen, pour lequel Barrias avait également exécuté six enfants en marbre. Editée par la Maison Susse.

Ange, statue en marbre, au cimetière de Passy; une reproduction en marbre.

Le Dr Ricord, statue en bronze (1892), devant l'hôpital du Midi, à Paris; l'esquisse originale en bronze, appartient à la famille, et une seconde épreuve de cette esquisse en bronze, collection privée.

Monument de Madame Talabot (1892), se composant de sa statue à genoux, d'un grand bas-relief marbre, jeune fille écrivant le nom de Mme Talabot et enfant tressant des couronnes; et de quatre anges ; le second bas-relief est l'œuvre de M. Denys Puech, membre de l'Institut. Le monument a pour architecte M. Lucien Magne et est placé dans le cimetière de Saint-Geniez (Aveyron).

L'Architecture, statue marbre, sur le tombeau de l'architecte Guérinot au Père-Lachaise. Le modèle en plâtre est conservé à la Glyptothèque Jacobsen.

Statue d'Anatole de la Forge (1893), bronze sur son tombeau au Père-Lachaise.

L'Éducation religieuse, groupe en marbre (1894), tombeau au cimetière Montparnasse.

Monument Carnot, à Bordeaux (1895), se composant de la statue en bronze du Président Carnot, et d'une figure de femme en marbre, tendant une palme.

Monument Schœlcher (1895), deux statues en bronze, celle de Victor Schœlcher, émancipateur des esclaves, et d'un esclave recouvrant la liberté, à Cayenne (Guyane Française).

Monument Emile Augier (1895), bronze, place de l'Odéon à Paris. Le buste de l'écrivain surmonte une stèle. Les deux statues de femme représentent une Muse moderne et l'Aventurière; sur l'autre face, un jeune garçon tient le masque de l'acteur Got, représentant la Comédie. Edité par la maison Susse.

Monument élevé aux soldats français à Tananarive (1897) ; se compose de trois statues bronze; la France, casquée et tenant le drapeau, abritant une Malgache, et au-dessous un soldat colonial au repos.

Ange à la Croix, exécuté en pierre à la voûte de la basilique du Sacré-Cœur.

Maria Deraismes, statue bronze (1898), au square des Epinettes, Paris. La statue a été fondue en en 1942, reproduite et ré-installée en 1983.

Monument Darblay (1898), exécuté en marbre dans le parc du château de Saint-Germain-les-Corbeil, pour M. Paul Darblay à la mémoire de son père. Deux réductions en bronze du monument.

La Nature se dévoilant, statue en marbres polychromes (1899). Musée, d'Orsay. Même statue en marbre blanc à la Faculté de Médecine à Paris. Une reproduction en marbre blanc, hauteur 1 mètre, chez M. A. Susse, et une seule en marbres polychromes également de 1 mètre, exécutée par l'auteur pour collection privée à Paris. Le modèle en plâtre appartient au Musée de Bordeaux.

Monument Victor Hugo, inauguré au centenaire de Victor Hugo en 1902, socle en granit, rocher entouré par les vagues, surmonté de cinq statues en bronze, celle du poète en exil et quatre figures de femmes représentant les quatre Vents de l'Esprit : la Tragédie, la Satire, la Poésie Lyrique et l'Epopée. Sur le socle, quatre bas-reliefs bronze, dont deux par Barrias : la Nuit du 4 Août, « l'enfant avait reçu deux balles dans la tête », et Victor Hugo romancier. Les deux autres bas-reliefs sont l'œuvre d'André Allar, membre de l'Institut, camarade et ami de Barrias. Commandé par Paul Meurice, président du Comité, qui avait imposé le programme. Le modèle en plâtre du monument appartient au Musée de Lyon. Les modèles des deux bas-reliefs de Barrias sont au Musée de Nemours (Seine et Marne). Le monument a été fondu sous le régime de Vichy.

Le Refuge, marbre (1899), Monument Auban Moët, élevé dans la cour de l'hospice à son fondateur.

Lavoisier, statue bronze (1900), terre-plein de la Madeleine, rue Tronchet, Paris; le piédestal en granit rose, dessiné par A. Gerhardt, est orné de deux bas-reliefs en bronze. Lavoisier faisant une démonstration, et Lavoisier travaillant dans son laboratoire, avec sa femme. Le modèle en plâtre appartient au Musée de Grenoble.

Flore, statue en pierre (1900), sur la porte du Grand Palais.

L'Étude, statue en marbre, originale marbre (1903).

Le Christ, statue en marbre (1904), chapelle du château de Valmirande (Haute-Garonne), pour laquelle ont été reproduits les enfants du Monument de Jeanne d'Arc en bois doré, Garros architecte.

Statue couchée de la duchesse d'AIencon (1904), morte dans l'incendie du Bazar de la Charité, marbre dans la crypte de la basilique de Dreux. Un buste, étude plâtre, appartient à une Collection privée.

La Religion, la Charité (1874), statues bronze, pour le monument Auguste Dreyfus, à Lima.

 


BAS-RELIEFS

Ulysse rendant Chrysès â Ghryséis, second grand prix de Rome (1861).

Frise décorative, enfants, terre cuite émaillée (1863), villa Jollivet à Deauville.

La Fondation de Marseille, (Gyptis choisit Protis pour époux), premier grand prix de Rome (1864), école des Beaux-Arts, Paris.

Ronde de faunes et de bacchantes, l’envoi de Rome, 1866.

Série de masques décoratifs (1871), à l'Opéra, Paris.

La Comptabilité, pierre (1878), au Louvre, pavillon de Marsan.

L'Architecture, pierre (1878), palais du Louvre.

Quatre bas-reliefs, pierre (1879), la Maçonnerie, la Serrurerie, la Science, l'Art; cour du nouveau Louvre, Lefuel, architecte. Des reproductions en pierre de ces bas-reliefs existent à la villa Olivier, à Biarritz.

Les Fleurs, les Fruits, deux bas-reliefs, pierre (1883), avenue de Messine, Paris.

Frise décorative (188S), enfants avec guirlandes et figures aveccartouches, représentant la Justice, le Travail, l'Epargne, la Charité, mairie de Neuilly (Seine).

La Seine, bas-relief ovale émaillé (1886), cheminée du Salon du Préfet à l'Hôtel de Ville de Paris, entre les deux statues de pierre le Travail et la Fortune.

Nubiens, bas-relief bronze, Muséum d'histoire naturelle à Paris (1894), F. Dutert, architecte.

La Botanique, bas relief pierre (1895).

Vie de Saint Joseph (1897), tryptique en pierre, chapelle de Saint-Joseph à la basilique du Sacré-Cœur, représentant le mariage de Saint Joseph, la Sainte Famille et la mort de Saint-Joseph.

Deux groupes décoratifs, pierre, enfants tenant des écussons, façade d'un hôtel particulier, Bois-de-Boulogne (1883).

L'Étude. Composition placée à la Bibliothèque Nationale, J. L. Pascal, architecte (1902). Édité par la maison Susse.

La Fortune et l'Amour, pierre.

Femme Cretoise, profil, pierre.



BUSTES

Félix-Joseph Barrias père, marbre (1863)

Alexandre Jazet, graveur, marbre (1863)

Cavelier, marbre (187i)

Jules Favre, marbre (1864). appartient à l'Institut, une reproduction en bronze a été faite pour la famille. Reproductions en marbre à Paris, Lyon et Bordeaux.

Étude de jeune Romain, premier envoi de Rome (1867), appartient au Beaux-Arts.

Henri Regnault, peintre, bronze (1872). L'original a été offert par Mme Barrias au musée de la Ville de Paris, Petit Palais. Une reproduction appartenant à l'Etat orne le cabinet du proviseur au lycée Condorcet, plusieurs autres se trouvent chez des amis de Regnault.

M. et Madame L. C. buste double en marbre (1871).

M. et Madame A. D., deux bustes marbre (1875).

Castor, ingénieur, bronze (1875), Sauvage, ingénieur, marbre (1865), tous deux faits après décès.

Madame Olivier, grand buste marbre, avec les bras (1877), appartient au musée Bonnat, à Bayonne.

Madame Ernest Barrias, marbre (1877).

Munkacsy, peintre, bronze (1879).

Dufaure, marbre (1882), appartient à l'Institut, reproduction en marbre, au Sénat, à Versailles et à La Rochelle.

Madame Edouard Pépin, marbre (1883).

Madame Armand Colin, marbre (1883).

Madame Salles-Eiffel, marbre (1883).

Le Dr Albert Hénoque, bronze (1884), appartient à la Société de biologie (Paris).

Marmontel père, professeur au Conservatoire, marbre, buste avec les bras (188), appartient au Conservatoire de Musique ; réduit et édité par la maison Thiébaut. Une grande réduction a été placée au musée de Clermont-Ferrand.

Le Dr Dechambre, marbre (1886), appartient à l'Académie de Médecine.

O. Hériot, marbre (1886); A. Hériot, marbre (exécuté après décès) (1886); Madame Hériot mère (exécuté après décès). Également, en marbre, après décès, buste de Mme Hériot mère.

Théodore Ballu, architecte, membre de l'Institut, marbre (1887), à l'Hôtel de Ville de Paris.

Mademoiselle Anne D., marbre (1887). Ainsi qu'une épreuve en terre cuite.

M. Dillais père, avocat, bronze.

M. Maurice Boverat, bronze, cire perdue (1888).

Madame la princesse Georges Cantacuzène, marbre (1889).

Mademoiselle Dano. marbre (1889).

Diane, buste décoratif (1889).

William Denny, marbre (1891).

M. Lagache, buste marbre, à Roubaix (1893) (exécuté après décès).

Hébert, géologue, membre de l'Institut, marbre (d894), appartient à la Sorbonne.

Emile Augler, marbre (189i), escalier de la Comédie-Française.

Mademoiselle Anne-Marie D., marbre (1894).

Le Dr Bertrand, marbre (1894). Établissement thermal du Mont-Dorc.

Le Dr Jacquemier, marbre (189S), à l'Académie de Médecine.

Le Dr Hirtz, bronze sur son tombeau.

Portrait d'Ernest Barrias, par lui-même, exécuté en pierre sur la voûte de la basilique du Sacré-Cœur (1897) et terminant un des corbeaux.

Le baron La Gaze, marbre, au Musée du Louvre.

Paul Barrias à un an.

Daniel Barrias à un an, masque terre cuite.

Madeleine Barrias.

Ernest Parizot (1904).

Félix-Joseph Barrias, peintre, terre cuite .

Auguste Blanchard, graveur, membre de l'Institut, terre cuite.

Jeanne B., buste d'enfant en terre cuite.

Georges Glairin, peintre, terre cuite.

Pierre Jeannest, terre cuite.

Deux bustes terre-cuite, portraits des enfants de Charles Pillet.

Le Dr Troisier père, buste bronze.

Glaudin armurier, buste bronze.

Victor Hugo, modèle plâtre, exécuté pour M. Rouff. éditeur des œuvres de Victor Hugo .

Mademoiselle Marguerite B., terre cuite.

Jeune fille, buste Louis XV, le marbre collection privée.

Madame A. G.

Albert Gaudry, membre de l'Institut, marbre.

Dupont, manufacturier, buste marbre, Beauvais.

Le Comte de Clocheville, buste marbre.

Achille Psamien, manufacturier et député, buste marbre.

Darblay fils, buste marbre (1901).



 STATUETTES

Le Printemps, marbre, hôtel Paiva, Paris.

La Fortune et l'Amour, groupe bronze (1872). L'original appartient à collection privée et une seule reproduction collection privée.

Italienne et enfant, groupe bronze (1872); une épreuve collection privée.

Bacchante couchée et enfant, groupe terre cuite original (1873) .

La Première note, enfant marbre, collection privée; plusieurs reproductions existent, toutes en marbre, de la main de l'auteur; une seule épreuve en terre cuite.

La Famille, groupe, terre cuite originale (1887).

Renommée, statue décorative originale (1889), éditée par la maison Susse.

Bacchante courant, (1891), argent, éditée par la maison Susse.

Six enfants tenant des écussons, pour le monument do Jeanne d'Arc à Bon Secours. (L'un de ces enfants a été reproduit en marbre par Agathon Léonard pour M. Henry Havard ; une terre cuite  ; une seconde terre cuite.

L'Espérance, (1893), pierre, éditée par la maison Susse.

Danseuse, bronze original, éditée par la maison Susse.

Fille d'Eve, pierre (1899).

Eve, ivoire, socle en bronze (1900), éditée en bronze par la maison Susse .

Victoire, bronze, prix du Jockey Club.

Le Printemps, statuette marbre (1903).

Héro, statuette originale, marbre.

La Lumière, bronze, femme debout, drapée, portant une lampe électrique .

Quatre anges, en marbre, faisant partie du monument de Mme Talabot à Saint-Geniez (Aveyron).



 MÉDAILLONS ET PLAQUETTES

Portrait d'enfant.

Italienne, terre cuite.

Gerhardt et Noguet, architectes, Ernest Barrias, sculpteur, pensionnaires à l'Académie de France, bronze.

Portraits des généraux Faidherbe, Farre et Lecointe, de l'armée du Nord, études pour le groupe la Défense de SaintQuentin.

Portrait d'Anatole de la Forge, préfet de l'Aisne en 1870.

Portrait de Joseph Garnier, le bronze est placé sur son tombeau, cimetière de Montmartre.

Portrait de Jules André, architecte, membre de l'Institut, marbre (1885). A été réduit pour ses élèves.

Gustave Guillaumet, peintre, médaillon bronze placé sur son tombeau au cimetière de Montmartre.

Mazerolle, peintre (1893), bronze placé sur son tombeau au cimetière du Montparnasse.

Charles Bigot (1894), bronze placé sur son tombeau au Père-Lachaise.

A. Gerhart, architecte, bronze, offert à leur maître par ses élèves (1899).

Julien Guadet, architecte, professeur à l'Ecole des Beaux-Arts, marbre, offert par ses élèves.

M. Paul Mirabaud, plaquette exécutée pour la Société des Chargeurs réunis.

Le Vin Mariani, terre cuite.

Madame Ernest Barrias, médaillon pierre.

Edouard Blanchard, peintre, médaillon bronze sur son tombeau.



ŒUVRES DIVERSES

Compositions décoratives, exécutées à l'hôtel Secrétan, pour le plafond de la Galerie (1883).

Surtout en argent, exécuté par Falize pour M. Arbel à Paris, et représentant la Fortune, le Travail et Vulcain (1884).

Une série d'enfants en bronze, éditée par la maison Barbedienne : enfants au Panier, à la Tortue, à la Tire-lire, à l'Escargot, à l'Amphore, au Crabe; ainsi qu'un petit groupe : les Deux sœurs, et un vase, l'Amour et Psyché.

Enfant couché lisant, terre cuite originale pour Mme la baronne Nathaniel de Rothschild; une reproduction en pierre de Munich a été exécutée par l'auteur pour M. Ernest Parizot.

Enfant à l'œuf, bronze.

Surtout, la Revanche de Psyché, exécuté en argent par Falize pour le prix de Courses du Jockey Club (I886).

Deux enfants jouant autour de vases, surmontant une corniche.

Proue pour le yacht de M. Paul Mirabaud, (1901) .

La Seine et l'Oise, surtout, prix de Courses de Chantilly, exécuté en argent par Falize.

Job, « Maudit soit le jour oiije suis né » au Grand Palais. — Esquisse bronze, une autre épreuve en bronze collection privée, statuaire; l'original en terre cuite à collection privée.

Le Destin, esquisse originale bronze (1903)

La Chimère, esquisse originale bronze.

Le Triomphe de la Jeunesse, esquisse originale bronze.

Portrait de Got, de la Comédie-Française, étude de masque pour le monument Emile Augier.

 

Louis-Ernest BARRIAS (1841-1905)
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