Ferdinand Bury exerça une fois sa maîtrise obtenu en haut de la rue de Charonne, dans l'ancien écart de Fontarabie, ainsi dénomé depuis le mariage de Louis XIV. Outre des pièces importantes en marqueterie, en acajou, en bois jaune, Bury fabriquait abondamment des meubles de fantaisie, tels que des tables mécaniques, guéridons à crémaillère, tricoteuses, vide-poches et coffres à secret; aussi employait-il surtout des ouvriers de nationalité allemande, qui avaient des aptitudes spéciales pour ces sortes d'ouvrages.
Le soin que Ferdinad Bury apportait à ses travaux lui mérita du succès, mais sa fin fut assombrie par des spéculaitions malheureuses auxquelles vinrent s'ajouter de cruels embarras causés par la Révolution. Il laissa une renommée qui persistait encore au début du XIXe siècle, comme le prouve une annonce parue à cette époque dans les Petites Affiches pour appeler l'attention des amateurs sur un "secrétaire en acajou plein, ouvrage superbement traité de Ferdinand".
MUSÉES
- Jardinière oblongue en acajou et bronze, pids fuselés cannelés à tablette de'entrejambe - Musée des Art Décoratifs - Paris
- Petite table écritoire Louis XVI en marqueterie géométrique à fond clair. - Musée Cognacq-Jay - Paris
- Commode Louis XVI à cinq tiroirs en bois de rose et bronze doré, estampillé aussi de Riesener - Musée du Louvre
- Secrétaire à cylindre - Bâti en chêne, bois de rose, bois de violette, buis, ébène, bronze doré. - Musée Fabre - Montpellier
BIBLIOGRAPHIE
- Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur - 2008
- Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934