Pierre-Antoine installa son atelier rue Neuve Saint-Denis où il exerça jusqu'à la fin de sa vie. Il commence à travailler pour l'entourage de l'Empereur et se spécialise dans les bois de lits et de sièges . Ce n'est que sous la Révolution que Béllangé, les commandes étant plus rares, décide de varier sa production et d'exécuter toutes sortes d'ébénisterie. Sa réputation devient internationale. En 1817 on trouve une commande de sièges pour le grand salon de la Maison Blanche à Washington. Il tient, sous le Consulat, l'un des premiers rangs de l'industrie parisienne et en 1811 obtient son brevet de Fabricant du Garde Meuble Impérial, fonctions qu'il gardera sous Louis XVIII avant d'être attaché, par Charles X, à la direction du mobilier de la Couronne et d'être nommé par Louis Philippe, ébéniste du Roi. En 1820, il s'associe avec son fils Alexandre. A l'exposition de 1827, on lui décerne la médaille d'argent pour "de trés beaux meubles en bois indigéne et en bois exotique". Il ne signait pas souvent ses meubles et on ne retrouve que rarement des sièges marqués de son estampille, sièges réalisés toujours en acajou.
BIBLIOGRAPHIE
- Bellangé ébénistes, une histoire du goût au XIXe - Sylvain Cordier - Mare & Martin - 2012
- Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur - 2008
- Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934