Musée Nissim de Camondo

Le Musée Nissim de Camondo, reflet de l'art de vivre français au XVIIIe siècle
Il présente une collection entièrement consacrée à l'art décoratif français du XVIIIe siècle assemblée par Moïse de Camondo, héritier d'une famille turque de philanthropes.

L'hôtel particulier : un modèle de rationalité et de confort moderne

Situé en bordure du Parc Monceau, le Musée Nissim de Camondo est une superbe reproduction d'une demeure artistique du 18e. Lorsque Moïse de Camondo hérite de la demeure paternelle en 1910, il demande à l'architecte René Sergent de la raser pour édifier un hôtel particulier moderne, inspiré du Petit Trianon de Versailles.

Cette demeure néoclassique accueille les œuvres d'art sélectionnées par le choix éclairé du collectionneur pendant une quarantaine d'années. Derrière son apparence classique, l'hôtel dévoile une surprenante modernité dans la distribution de ses pièces et le caractère fonctionnel de ses installations.

Moïse de Camondo, véritable amoureux de l'art décoratif français du XVIIIe siècle

Issu d'une famille de banquiers d'origine juive sépharade, Moïse de Camondo perpétue avec cœur la passion familiale pour l'art. Il se désengage peu à peu des affaires pour se consacrer à sa passion pour l'art décoratif français du dernier tiers du XVIIIe siècle.

Son objectif : présenter l'art de vivre français à travers la reconstitution d'une demeure artistique fidèle au 18e siècle. Cela deviendra l'œuvre de sa vie. À la mort de son fils Nissim mort au combat pour la France en 1917, Moïse de Camondo décide de léguer son hôtel particulier ainsi que ses collections à l'Union Centrale des Arts Décoratifs.

Les collections du Musée Nissim de Camondo

Le Musée réunit une exceptionnelle collection d’art décoratif français de l'époque Louis XV et Louis XVI : mobiliers, bronzes, objets d'art, tapisseries, peintures, sculptures, arts décoratifs évoquant l'art de vivre durant la fin du XVIIIe siècle français.

On y découvre notamment des chaises du salon turc de Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI, des tapisseries d’Aubusson, des toiles d’Élisabeth Vigée-Lebrun, des pièces ayant appartenu à Marie-Antoinette, de la porcelaine de Sèvres, du mobilier signé Riesener et Oeben, des tapis de la Savonnerie commandé pour la Grande Galerie du Louvre, de l’argenterie offerte par la Grande Catherine à son favori Orloff…

Ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 17h30