Fils et élève du grand Jacques Dubois, René Dubois reprend, en 1763, l'atelier paternel rue de Charenton et s'associe avec sa mére. Quoiqu'ayant obtenu trés jeune sa maîtrise il continua d'employer l'estampille de son pére. Il acquiert rapidement une grande notoriété. En 1779, "L'Almanach Général des Marchands" le mentionne comme ébéniste de la Reine. Ses productions sont trés importantes jusqu'en 1780 année de l'acquisition d'un magasin rue Montmartre, magasin uniquementconsacré à la vente de meubles. Il cesse ses activités au début de la Révolution. Si, à cause de leur estampille commune, les meubles néo-classiques ne peuvent pas être être attribués de façon certaine à René Dubois, par contre les productions de style Louis XVI le sont sans hésitation. Ses oeuvres sont très architecturées et démontrent une nette préférence pour les secrétaires. Ceux ci, de forme étroite et sévère, sont principalement revêtus de laque ou de vernis de goût chinois souvent surmontés d'une vitrine ou d'un corps supérieur en forme de pagode et encadrés de bronzes disposés de façon géométrique. On peut citer également des secrétaires en bois de placage marquetté de fleurs ou à décor laqué en camaïeu, de bas relief en trompe-l'œil, représentant des amours.
MUSÉES
- Grand bureau plat en acajou - Musée des Arts Décoratifs - Paris
- Paire de meubles d'entre-deux - Musée du Louvre
- Secrétaire orné de vernis en camïeu bleu et blanc, bohneur du jour - Petit Palais - Paris
- Table de jeux - Musée Ephrussi - Saint-Jean-Cap-Ferrait
- Commode à ressaut - Victoria and Albert Museum - Londres
- Commode à un tiroir - Wallace Collection - Londres
BIBLIOGRAPHIE
- Le Mobilier Français du XVIIIème Siècle - Pierre Kjellberg - Les Editions de l'Amateur - 2008
- Les ébénistes du XVIIIe siècle - Comte François de Salverte - Les éditions d'Art et d'Histoire - 1934