Jean-André Artzt, né à Francfort-sur-la-Main, où son père était menuisier, vient à Paris à une date que l'on ignore sous Louis XVI. Il se marie dans cette ville en 1778, avec Marie Hoffmann la fille d'un sculpteur luthérien de Strasbourg dans la chapelle de l'Ambassade de Suède. Lors de son mariage cet ébéniste devait résider depuis peu à Paris, car il signa l'acte en écriture gothique: Johann Andreas Artz.
Ayant obtenu ces lettres de maîtrise le 22 juillet 1785, Artz exerça quelque temps rue Saint-Nicolas au faubourg Saint-Antoine, mais, après la Révolution, il ne paraît plus avoir tenu d'ateleir. On perd sa trace à partir de 1803.
Les ouvrages signés de son estampille sont relativement rares, la plupart de fabrication courante sont souvent plaqués de bois de rose disposé en ailes de papillon dans des filets d'encadrement rectilignes.