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Huit Vitraux Néo-Gothique avec œillets de suspension, Belgique 19e siècle
Huit Vitraux Néo-Gothique avec œillets de suspension, Belgique 19e siècle - Art sacré, objets religieux Style Huit Vitraux Néo-Gothique avec œillets de suspension, Belgique 19e siècle - Spectandum
Réf : 111608
75 000 €
Époque :
XIXe siècle
Provenance :
Belgique
Materiaux :
Verre, plomb
Dimensions :
l. 73 cm X H. 163 cm X P. 2 cm
Art sacré, objets religieux  - Huit Vitraux Néo-Gothique avec œillets de suspension, Belgique 19e siècle
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Histoire Naturelle,Ethnographie,Beaux Arts et Curiosités


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Huit Vitraux Néo-Gothique avec œillets de suspension, Belgique 19e siècle

Au XIXe siècle, l'élan romantique a ravivé l'intérêt pour l'art médiéval, conduisant à une admiration renouvelée des vitraux des églises gothiques. De nouvelles églises et monastères ont été érigés dans un style néo-gothique, où les vitraux ont joué un rôle crucial. Des ateliers de vitraux ont prospéré dans différentes villes belges, avec des artistes notables tels que Jean-Baptiste Capronnier à Schaerbeeck, Samuel Coucke et Henri & Jules Dobbelaere à Bruges, Jean-François Pluys à Malines, ainsi que l'atelier de Jean-Baptiste Bethune et Arthur Verhaegen à Gand. Des artistes comme Charles De Groux et Constantin Meunier ont également contribué en tant que dessinateurs de cartons pour les vitraux. Le vitrail en question a été soigneusement nettoyé et remis en place dans de nouveaux cadres de plomb, ce qui lui confère un état actuel excellent. Un œillet de suspension permet de l'accrocher facilement, et il est également possible de le positionner ...

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... verticalement.
Saint Nicolas de Bari (né à Patara vers 260-270 et décédé à Myre vers 335-337) est connu pour sa générosité envers les enfants, leur apportant des cadeaux le 6 décembre. Il est également célèbre pour avoir ramené à la vie trois étudiants en théologie qui avaient été assassinés par un aubergiste et conservés dans un récipient à saumure. Le geste de bénédiction à deux doigts dans sa représentation fait référence aux deux natures du Christ, divine et humaine.
Bernard de Clairvaux (né à Fontaines en 1090 et décédé à Clairvaux en 1153) embrassa la vie monastique à l'âge de 21 ans en rejoignant le monastère de Cîteaux en 1112. Doté de remarquables capacités intellectuelles et d'une éloquence remarquable, il fut chargé par l'abbé de fonder le monastère de Clairvaux. Ses conseils furent recherchés par de nombreux dirigeants ecclésiastiques et laïcs, et il contribua à l'expansion de l'ordre cistercien à travers l'Europe. Reconnu comme Docteur de l'Église, Bernard de Clairvaux écrivit de nombreux traités et sermons, en plus d'établir une nouvelle règle pour les Templiers. Sa préoccupation principale était la discipline du clergé, ce qui l'amena à rédiger un manuel spirituel pour les prêtres et les évêques. Considéré comme un mystique authentique, il voyait l'union de l'âme humaine avec Dieu comme le but ultime de la vie. Une légende raconte qu'il aurait reçu une vision de la Sainte Vierge lui offrant le lait de sa mère pour le fortifie. Dans les représentations artistiques, Saint Bernard est généralement dépeint avec un bâton d'abbé et un livre contenant la règle cistercienne, reflétant ainsi son influence et ses contributions spirituelles. Sa vision mystique est également un motif courant.
Saint Martin (né à Szombathely vers 316 et décédé à Candes vers 397) est célèbre pour son acte de charité où il partagea son manteau en deux avec un mendiant. Toutefois, dans ce vitrail, l'artiste a choisi une représentation iconographique moins courante. Saint Martin y est présenté sous les traits d'un évêque, revêtu d'une mitre et tenant un bâton épiscopal. Selon la légende, Martin aurait été attiré à Tours sous un prétexte afin d'y être consacré évêque. Refusant d'assumer cette charge ecclésiastique, il se cacha dans une grange en compagnie de quelques oies. Cependant, les gazouillis des oiseaux trahirent sa présence, et il finit par recevoir sa consécration épiscopale. La présence d'une oie aux pieds du saint fait clairement référence à cet épisode légendaire.
Jan Berchmans (né à Diest en 1599 et décédé à Rome en 1621) était l'aîné d'une fratrie de cinq enfants. Lorsque sa mère tomba gravement malade, il prit d'abord soin d'elle, mais à l'âge de neuf ans, il fut accueilli chez le curé de la ville. Après quelques années, il se rendit à Malines pour devenir domestique d'un chanoine, ce qui lui permit également de commencer ses études au séminaire des prêtres. Plus tard, il rejoignit les Jésuites de Malines et obtint leur autorisation pour étudier la philosophie à Rome. Dans la Ville éternelle, il se consacra à enseigner la foi aux enfants des quartiers populaires. Il mourut des suites d'une maladie à l'âge de 22 ans. Saint Jan Berchmans est aujourd'hui vénéré comme le saint patron des écoliers et des étudiants.
Saint Roch (né à Montpellier vers 1295-1300 et décédé vers 1327-1380) est célèbre pour être né avec une tache de naissance en forme de croix sur sa hanche gauche, interprétée comme un signe divin. Après la mort de ses parents, il distribua sa richesse aux pauvres et se mit en pèlerinage, consacrant sa vie à soigner les pestiférés. On dit qu'il guérit certains d'entre eux en faisant le signe de croix, ce qui lui valut d'être invoqué comme protecteur contre la peste.
Sainte Claire d'Assise (née à Assise en 1194 et décédée en 1253) fonda l'ordre monastique des Clarisses et devint abbesse en 1216. Elle mena une vie d'austérité et d'isolement du monde avec les sœurs de son ordre. Lorsque la ville d'Assise fut menacée par l'armée des Sarrasins, elle pria fervemment devant un ostensoir pour la sécurité de son monastère et de la ville, ce qui contribua à repousser l'ennemi sans causer de dommages. Le vitrail la represent avec son ostensoria rayonnant.
Charles Borromée (né à Milan en 1538 et décédé en 1584) a grandi au sein d'une famille noble et a atteint des hauteurs ecclésiastiques remarquables dès son jeune âge, devenant cardinal et archevêque de Milan à seulement 24 ans. Ses écrits ont joué un rôle essentiel dans la mise en œuvre des réformes de l'Église issues du Concile de Trente. Notamment, il a publié un nouveau catéchisme et a influencé la construction des églises baroques avec son ouvrage sur la conception des édifices religieux intitulé « Instructiones Fabriacae et Supellectilis Ecclesiasticae ». Lors de l'épidémie de peste qui a frappé son diocèse en 1576, Charles Borromée s'est dévoué aux soins des malades, gagnant ainsi la réputation d'être invoqué par ceux touchés par des maladies graves.
Angela de Merici (née à Descenzano del Garda en 1474 et décédé à Brescia en 1540) une Italienne dévouée, enseignait la religion, les soins de santé et les compétences ménagères aux jeunes femmes. Elle est à l'origine de la communauté monastique des Ursulines, qui a joué un rôle social crucial en fondant des écoles et des orphelinats. Sainte Angèle est décédée à Brescia en 1540, d'où la représentation sur le vitrail de la sainte accompagnée d'une jeune fille à ses côtés.

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